Projet Ravelien(ne) citoyen(ne) européen(ne)
en 2014-2015
I LA CONSIGNE DE TRAVAIL
Former
5 équipes dont chacune comprendra au moins
un(e)élève ayant participé au Voyage d'étude européen
et rédiger ensemble un paragraphe montrant en quoi le
thème de réflexion attribué au groupe permet
d'évoquer :
la Guerre
la paix
et la Citoyenneté européenne.
(Il conviendrait de rédiger trois paragraphes et de proposer des illustrations convenables)
II LES REPONSES (pages suivantes)
1. PARIS
(Les Invalides, l'Arc de Triomphe et... la Tour Eiffel :
Louis XIV, Napoléon et le souvenir français des Guerres)
2. THIEPVAL
(La première Guerre Mondiale, guerre "européenne" ?
sa commémoration contemporaine)
3. AACHEN
(Charlemagne : Europe et Empires,
histoires croisées de la France et de l'Allemagne)
4. TRIER
(Constantin le Grand, un patrimoine architectural sans cesse renouvelé :
quelle unité et quelle identité européenne ?)
5. STRASBOURG
(Le parlement et les institutions de l'Europe,
la spécificité alsacienne)
III UN EXEMPLE : sur le thème d'essai
L'HISTOIRE COMMUNE DES EUROPEENS
C'EST D'ABORD... LA GUERRE !
voir ci-après
A propos de la forme de l'exercice
PREVOIR
3 paragraphes sur :
la Paix
la Guerre
La Citoyenneté
et une illustration pour chacun |
le monument de St-Quentin à deux pas de l'Auberge
|
III.1 Sur le Fond :
LA GUERRE Le caractère incessant des conflits entre les monarchies puis les états
peut être souligné ; la Picardie en a particuliérement souffert
(la grande plaine d'Europe du Nord est par excellence la route des Invasions).
Il est sans doute intéressant de rappeler que l'extrême nord de la France a longtemps fait partie
des Pays Bas espagnols (devenus par la suite autrichiens)
et que la division politique de l'Europe en "états-nations" présumés homogènes
est très récente. Longtemps, les guerres ont opposé les princes
et se sont soldées par des échanges territoriaux "subis" par les populations.
LA PAIX Les nombreux cimetières et monuments peuvent être perçus comme
des moyens d'inciter les peuples à détester la
guerre... mais il s'agit aussi, paradoxalement, de
glorifier les vainqueurs
(et les soldats en général). Néanmoins, on ne note plus
aujourd'hui d'animosité forte à l'égard des anciens
ennemis...
mais plutôt une amitié particulière envers les
anciens alliés
(ce sont les soldats de l'empire britannique
qui se sont spécialement illustrés, aux côtés des "poilus", dans cette région).
LA CITOYENNETE EUROPEENNE C'est peut-être en partie grâce
à son émergence que la réconciliation entre
anciens
belligérants ne semble pas impossible. On notera
l'intensité des flux (autoroutiers par exemple) vers l'Europe du
Nord et l'Allemagne,
la présence du drapeau européen sur
les bâtiments publics, et
les jumelages nombreux et symboliques
entre les communes du secteur
et des collectivités allemandes - Amiens et Dortmund par exemple, ou Saint-Quentin et Kaiserslautern...
La ville de St-Quentin est par ailleurs jumelée avec San Lorenzo de El Escorial,
alors même que la ville fût mise à sac et
pillée en 1557 par les troupes du roi "Très Catholique
"
qui voulut célébrer l'événement en dédiant son château à saint Laurent.
III.2 CONSIGNE RELATIVE AUX ILLUSTRATIONS :
puiser dans les photographies prises durant le Voyage ou chercher sur internet des documents
bien en rapport avec votre propos
voire avec la situation locale - un exemple :
A quelques dizaines de kilomètres à l'Est de
Saint-Quentin et en direction de Reims, le monument
commémorant
les morts du 36ème RI d'Infanterie, érigé en 1928
sur la commune de Craonnelle
(bataille dite du "Chemin des Dames")
porte le nom de "monuments des Basques"...
Les soldats de cette unité venait en effet presque tous du
Sud-Ouest de la France, et singuliérement du Pays Basque.
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